Des notes cristallines
Fusent, spontanées !
Une voix caline
Vient succéder
Au grelot argenté
D’un rire enfantin.
C’est un charmant lutin !
Un être innocent
Dont on ne peut encore compter
Les ans.
Le revoilà qui rit
Mon coeur est pris,
Je suis captivée
Par la fée
Qui naît de ce rire,
Ses ailes diaphanes
Ont frôlé
Mon sourire,
Sa robe de cellophane
a filtré
La lumière dorée que mes yeux ont reçu
A leur insu.
Et, là, mon rire a fusionné
Avec celui de l’enfant.
En moi s’est réveillé un ami :
L’enfant endormi
Depuis trop longtemps.
Que nos petits, si attachants,
Continuent de rire
Afin que le nôtre puissent retentir